La Golf GTI Clubsport : la cerise sur le gâteau !
La Golf GTI, on la connaît. On l’aime. Elle a toujours été là, fidèle à elle-même, avec ce feeling particulier qu’on retrouve à chaque fois qu’on s’installe à son volant. Une voiture qui donne envie de conduire, tout simplement. Alors, quand Volkswagen annonce une version Clubsport, forcément, on se pose la question : comment faire mieux que déjà très bien ?
La réponse arrive sous la forme de 300 chevaux, 400 Nm de couple, un 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, et une boîte DSG qui enchaîne les rapports avec la précision d’une montre suisse. Au volant, la transformation est nette. L’accélération est plus vive, plus nerveuse, et malgré le fait que ce soit une traction, elle gère plutôt bien la motricité – même si sur sol humide, on sent parfois ses limites. Mais soyons honnêtes : lui reprocher ce manque de motricité en disant qu’elle devrait être une quatre roues motrices, ce serait lui reprocher de ne pas être une Golf R. Et franchement, pour une GTI, c’est bluffant d’efficacité.
Le châssis a été retravaillé, le train avant est plus rigide, les barres anti-roulis renforcées, et ça se ressent. La voiture est plus incisive, plus stable dans les virages. Le mode Nürburgring, activable via le menu de conduite, désactive partiellement l’ESP, ouvre un peu plus les amortisseurs pilotés et change complètement l’ambiance. C’est là qu’on comprend que cette Golf n’est pas juste un jouet du dimanche.
Côté look, la Clubsport assume pleinement son statut. Le pare-chocs avant est redessiné, plus agressif, avec des prises d’air élargies. À l’arrière, l’énorme becquet ne passe pas inaperçu – il n’aide clairement pas à la discrétion, mais il lui donne un vrai caractère. Les jantes de 19 pouces en option viennent parfaire le tout, sans en faire trop. Mais ce qui nous a vraiment marqués sur notre modèle d’essai, c’est l’échappement Akrapovič. En plus de réduire un peu le poids, cette ligne offre une sonorité claire, métallique, bien présente à chaque relâchement d’accélérateur, sans jamais devenir pénible. C’est rare d’entendre une GTI chanter comme ça, et c’est un réel plaisir.
À l’intérieur, Volkswagen a mis les formes. L’alcantara habille les sièges et apporte une touche plus sportive, sans en faire trop. Le toucher est premium, les matériaux sont impeccables, et l’ensemble reste sobre sans tomber dans le clinquant. On apprécie aussi le retour des boutons physiques sur le volant : fini le tactile glissant, place à un vrai contrôle manuel. En revanche, les palettes derrière le volant restent petites, presque discrètes, ce qui peut frustrer quand on cherche à jouer soi-même avec les rapports. L’interface centrale est fluide, intuitive, mais il manque encore quelques commandes physiques, notamment pour la climatisation ou le volume. Parfois, on regrette de ne pas pouvoir régler ces détails sans chercher dans les menus.
Au quotidien, la Clubsport surprend. Elle reste facile à vivre, même dans le trafic ou sur des routes pas toujours parfaites. On peut l’utiliser tous les jours sans souci, et elle réussit à rendre les trajets du quotidien un peu plus sympas. Elle reste confortable quand il le faut, mais peut aussi devenir plus sérieuse dès qu’on a envie de hausser le rythme. Ce côté double visage, c’est clairement ce qui la rend attachante.
Oui, elle coûte cher. Notre modèle d’essai flirtait les 65.000€. Oui, c’est une somme. Mais aujourd’hui, ce genre de compacte thermique sportive, on le sait, devient une espèce menacée. Avec les normes en constante évolution et l’électrification imposée, ce genre de voiture pourrait bien disparaître. Alors tant qu’elle existe, autant en profiter !
La Golf GTI Clubsport, elle veut clairement marquer les esprits. Plus puissante, plus affirmée, plus expressive, elle assume son statut de GTI extravertie, sans perdre l’ADN de la Golf. Ce n’est pas juste une version un peu plus musclée : c’est une voiture capable de rendre chaque trajet un peu plus vivant, sans devenir fatigante au quotidien. Une compacte sportive qui coche presque toutes les cases, à une époque où elles se font rares. Alors oui, elle coûte cher. Mais dans un monde où ce genre d’auto disparaît peu à peu, on se dit qu’elle arrive peut-être au bon moment — avant qu’il ne soit trop tard.














